Entre 2020 et 2022 (par ordre de départ) :
Martin Giovannangeli, Mohamed El Gourdou,
Marité Dressen-Vagne.
Et auparavant : Christian Bertola, Elisabeth Héricher.
Ils sont partis dans un autre établissement : Marnix Dressen-Vagne (retraité), Sébastien Cancel.
Martin, Marité et Noëlle Lallemand (toujours présente), lors de la présentation de "J'Veux du soleil" de Gilles Perret et François Ruffin le 26 juin 2019 en présence de Thibaut Lhonneur du journal Fakir, chargé de production du film.
On peut quand vous dire toute la vérité : si nous ne sommes plus présents au Cnam chaque jour, physiquement, nous continuons à observer de loin, à partager des informations, à commenter, à faire savoir.
D'une certaine façon, chacune-chacun, selon nos possibilités, nous sommes toujours à vos côtés, nous continuons à veiller.
(Photo : Mohamed El Gourdou)
Discours de départ à la retraite de Marité, 4 juillet 2022, Salon d’honneur du Cnam.
Chers amies et chers amis,
Je suis très émue de vous retrouver aujourd’hui pour mon départ à la retraite ou plutôt pour notre départ. Car je ne pars pas seule : Émilie et Anita sont aussi du voyage !
Et puis, nous avons pensé avec les copines de la scol, que cette petite fête à laquelle je vous remercie d’être présentes et présents était aussi l’occasion de rendre hommage aux amies parties avant nous… en pleine vague de Covid. Dans le silence, mais pas dans l’indifférence. Nous pensions bien sûr à vous, Viviane et Cécile. Nous sommes heureuses de pouvoir enfin vous témoigner notre amitié et vous dire que vous nous manquez !
Viviane, nous retenons ta gentillesse, qui te faisait apprécier de tous y compris des jeunes vacataires qui souvent gardaient des contacts avec toi après leur départ ! Ta gaîté et ton humour nous ont tant fait rire ! Question travail, je ne crois pas que la hiérarchie ait eu à se plaindre de toi… Bien au contraire ! Chère Viviane, nous savons que tu vis une belle retraite. Tu es bien occupée par tes petits enfants et par tes nombreux amis. Et puis on connait ton goût pour les balades et les marchés de toute l’Ile-de-France que tu fréquentes assidument grâce à ton sésame, « le pass Navigo ».
Et toi, chère Cécile, tu es partie un an après Viviane mais aussi pendant ce satané Covid. On a quand même pu te témoigner notre amitié ; mais jusqu’à aujourd’hui, trop discrètement. Chère Cécile, je ne sais plus combien d’années nous avons eu le plaisir de t’avoir comme collègue mais ce que je sais c’est que ta formation de comptable et ta rigueur ont fait de toi un pilier si important de la régie. Aurélie et Christine ne diront pas le contraire. Pour nous, tu es surtout quelqu’un de sensible et de sincère. Je sais que tu ne t’ennuies pas entre Charenton, Montpellier et Sète en organisatrice de voyages pour tes amies…
Aujourd’hui, c’est à mon tour de partir… Mais bon, c’est un peu moins difficile puisque j’ai le plaisir et l’honneur d’être accompagnée d’Emilie et d’Anita. Toutes les deux sont des amies à la forte personnalité. Elles sont aussi pleines de talents : couture, peinture, sculpture et pâtisserie pour Emilie et presque tous les corps de métiers du bâtiment et la calligraphie pour Anita. Elles partagent toutes les deux des qualités de solidarité et de générosité !
Quant à moi, j’ai travaillé presque un tiers de siècle au Cnam ! Je ne saurais vraiment vous dire toute la richesse humaine que j’y ai rencontrée.
Lorsque je suis arrivée à la scol, vu de l’extérieur, l’obligation de travailler jusqu’à 18h30 et des samedis rendait le service peu attractif. Mais celles qui y travaillaient y restaient longtemps, toute leur carrière pour un grand nombre d’entre elles … J’ai été vite conquise.
Il y avait et il y a toujours et encore un tel esprit de solidarité et d’entraide. Je pense à Chantal Berny qui a passé tant d’heures le soir en dehors de son temps de travail à entrainer des collègues aux concours, à Pascale, à Joëlle, à Eva la Bretonne, à Michelle, à Christine, à Nora, à Marina, à Lydie, à Mauricette, à Hélène, à Djémila, à Carlos, à Zouhour et à Lamia. Certaines dans cette longue liste ont quitté le Cnam parfois depuis longtemps mais le contact n’est pas rompu.
Je n’ai pas encore évoqué un nom qui nous tient particulièrement à cœur, Claire emportée par une terrible maladie il y a 14 ans maintenant. Je pense à ses qualités humaines et à sa grande sensibilité artistique. Mais Claire n’était pas la seule artiste de la scolarité. Elle faisait partie d’un collectif d’administratives qui compte des peintres, des sculpteuses, des graveuses, des musiciennes. Et Magali si talentueuse ! On a toutes en tête les magnifiques expositions qu’elle organise chaque année (quand ce fichu virus le permet). Ce que Magali fait le mieux à part créer ? Aider les collègues de son cours à prendre conscience de leur propre talent. Quand je porte un regard rétrospectif sur la scol, je pense à Mme Leban. Elle fut ma première cheffe de service pendant de longues années jusqu’au début des années 2000. Bienveillante, elle avait toujours à cœur de régler les problèmes en interne. Elle avait le don d’intégrer tout le monde même les collègues dont les autres services ne voulaient plus. Nous avons appris son décès de façon fortuite l’année dernière et la direction n’a pas jugé bon de diffuser l’information ni de lui rendre l’hommage que son sens du service public méritait.
A propos de sens du service public et la chronologie de mon récit devrait-elle en souffrir, je tiens à parler de Madame Ferrari. Pour prendre sa retraite il faut certes avoir travaillé suffisamment longtemps de plus en plus longtemps même… Mais il faut aussi avoir rempli un dossier de demande et je peux vous dire que ce n’est pas facile. J’ai même cru que je n’y arriverai pas tant se mêlent les difficultés psychiques et administratives. Mais fort heureusement, j’ai rencontré Patricia Ferrari de la cellule retraite du Cnam qui m’a aidée ou plutôt a rempli mon dossier débloquant tout. Elle est aussi partie à la retraite en novembre dernier. Je ne sais pas si ça se dit mais j’ai été sa dernière « agent ». Si elle n’a pas été remplacée, elle doit l’être impérativement. Les générations se suivent mais réjouissons-nous l’esprit de solidarité subsiste. Je pense à Imane, ancienne précaire, et jeune cheffe de service depuis deux ans. Elle aussi a gardé tout ce qui faisait « son charme », la solidarité, l’aide et la générosité. Malika, pleine de vivacité et de réactivité pour venir dépanner les plus anciennes ou les moins douées comme moi avec la bureautique. Il y a aussi Nicolas toujours prêt à aider, Priscilla, Ulrich, Pauline.
Nous avons dû faire face à des périodes difficiles où nous avons été malmenées par la hiérarchie. Nous avons subi des tentatives pour faire éclater notre collectif et marginaliser les plus anciennes accusées de mauvais esprit.
En 2017, il a été fait appel à un cabinet d’audit « Nad conseil » qui avait mission de nous liquider. Nous avons subi un flot de réflexions insultantes. On nous a qualifié de « village gaulois ». Entre parenthèses, c’était vraiment leur seule bonne idée ! Des collègues se sont empressées de la reprendre pour créer un groupe WhatsApp très actif à la scol « le village gaulois ». En tout cas, « Nad-conseil » s’est cassé les dents lorsqu’il s’est livré à une pitoyable opération d’infantilisation. Ces consultantes n’avaient rien trouvé de mieux que de nous récompenser à coups de bonbons Haribo. Pour nous « Nad-Conseil » c’était nada ! et on l'a fait savoir. A ce moment-là, deux collègues ont fait un sévère burnout du fait du refus de la hiérarchie d’entendre leurs difficultés pourtant clairement exposées. Mais là encore, c’est grâce au collectif que nous avons pu résister.
Ce que je retiens de toutes ces années ? C’est qu’il ne faut surtout pas rester isolé et ne pas se laisser prendre au piège des discours de valorisation de l’individualisme et de la mise en concurrence des collègues entre elles. Et maintenant petite présentation de mon parcours de syndicaliste. Tout n’a pas été simple lorsque je suis arrivée à la scol. J’ai eu d’une certaine façon, « la chance » d’avoir un début de carrière mouvementé.
Trois mois après mon arrivée, j’ai fait appel aux syndicats comme on dit ! Les syndicats ? En fait ils étaient incarnés par de fortes personnalités qui m’ont durablement marquée. L’histoire remonte à 1991. Pour la faire courte, au Service technique des bâtiments, ma première affectation avant d’aller à la scol, l’administration m’avait proposé un contrat d’agent de service qui ne correspondait pas à mes fonctions d’administrative. J’ai donc refusé de signer. Ça n’a pas plu du tout au directeur-adjoint que pas grand monde osait contredire. La direction a alors voulu se débarrasser de moi en exerçant des pressions.
Pour me défendre, j’ai pris contact avec la CFDT. C’était une bonne idée ! Et par chance ce premier contact m’a permis de vivre des moments forts. Je dois dire combien Christian Bertola, délégué syndical a été important pour moi et pour tant d’autres personnes au Conservatoire. Il était venu me voir dans mon bureau et il m’a demandé comment je voulais être défendue et ce que je voulais obtenir. Modeste et franc, il m’a dit « Ça ne va pas être facile ! » Mais il m’a soutenue dans mon refus de signer mon contrat. J’ai aussi été accompagnée par Odile Descamps et Laurent Pieuchot. A chaque fois que j’étais convoquée par la direction au moins l’un d’entre-eux m’accompagnait. Finalement, j’ai obtenu le contrat qui correspondait à mes fonctions réelles. Si notre détermination et solidarité n’avaient pas fonctionné, je ne serais pas là aujourd’hui… J’en ai gardé la conviction qu’il ne faut jamais se laisser faire.
Tout ça m’a donné envie de m’engager. Ce fut d’abord à la CFDT jusqu’en 2003, puis à SUD Éducation. Mon engagement s’est surtout cristallisé contre la précarité. Je trouve la situation des contractuels injuste. Mais si on veut supprimer la précarité, que faire d’autre que de se battre collectivement pour la titularisation de tous ? Se mobiliser contre la précarité, c’est ce qu’on essaye de faire depuis des années.
- Me reviennent les pique niques auberge espagnole de lutte organisés à l’accès 11 et dans la cour ;
- Sans remonter plus loin, lors des festivités du bicentenaire du Cnam en 1994, on avait chahuté les officiels, Chirac et Fillon. On voulait des négociations pour que les contractuels ne soient pas virés. On a obtenu satisfaction.
- Combien de fois les années suivantes, nous nous sommes rassemblés devant le CA et parfois nous l’avons envahi…
- Que pouvions nous faire d’autre lorsqu’au début des années 2000, des contractuels recevaient un mail les informant de ne pas revenir le lendemain matin car les caisses du Conservatoire étaient à sec ?
Des ressources insuffisantes, c’est toujours ce que répète la direction pour ne pas augmenter les salaires des contractuels. Et pourtant en 2017, ça n’a pas empêché l’Administrateur général Faron de distribuer à quelques-uns de ses bras droits une prime annuelle de 18 000€. Grâce à une nouvelle invasion, le CA a pris une délibération pour que l’administration étudie la mise en place d’un régime indemnitaire et des possibilités de pérenniser les contrats de nos collègues. Bon d’accord, l’administration n’a pas mis en œuvre la décision du CA… On ne s’est pas battus que pour les contractuels mais aussi en solidarité avec les précaires des sous-traitants. Eux aussi devraient être fonctionnaires comme l’étaient il n’y a pas si longtemps les gardiens de musée.
En 2002, aux réserves du Musée à la Plaine Saint Denis, c’était du lourd… des gardiens de la société 3S n’étaient pas déclarés à l’URSSAF et certains n’étaient même plus payés du tout. Ils se sont mis en grève et une camarade de Sud nous a prévenus. Nous avons occupé les réserves avec le personnel de gardiennage qui dormait sur place. Une lutte intersyndicale (CGT, Sud, Cfdt) a duré plusieurs jours. Et finalement, nous avons gagné. La situation des gardiens a été régularisée et les truands de la société 3 S ont été virés. En dehors de ces luttes collectives, la défense de cas individuels de collègues en difficultés professionnelles a tendance à prendre beaucoup de place. C’est une conséquence du recul de la mobilisation collective.
Un souvenir me tient particulièrement à cœur puisque l’activité syndicale y a rejoint ma vie sentimentale. Il s’agit d’un voyage au Mali. En 1996, dans le cadre des grands travaux de rénovation du Musée, un jeune malien sans papier, intérimaire d’un sous-traitant, est mort écrasé dans un monte-charge le 1er jour de sa prise de fonction. Il laissait dans son village une veuve et un très jeune orphelin. En solidarité avec sa famille, une collecte a été organisée auprès du personnel. Elle avait rapporté 1000 €. Mais cette somme n’avait pu être remise à la famille, car nous voulions être sûrs qu’elle parviendrait bien à ses destinataires.
En 2006, Marnix Dressen, mon compagnon, qui était enseignant au Cnam a obtenu sa mutation à l’Université de Lille… Comme nous étions inquiets du devenir de cette collecte nous nous sommes dit que si nous n’apportions pas l’argent nous-mêmes au Mali, la collecte risquait de se perdre dans les sables. Nous avons donc profité de nos vacances pour la remettre à ses destinataires. Par le biais d’un ami malien, nous avons localisé le village de la famille du défunt dans la région de Kayes près de la frontière sénégalaise. Un contact sur place nous a accompagné en partie à pied et en pirogue dans un tout petit village de brousse. Nous avons pu remettre l’argent à la famille. Ça n’a pas été simple de savoir qui avait droit à quoi mais un compromis acceptable par tout le monde a été trouvé. Cette affaire a été relatée dans un récit détaillé illustré de photos. Nous en avons remis un exemplaire aux organisations syndicales.
Retour en France. Au niveau national, j’ai aussi vécu des moments d’intenses mobilisations souvent contre les réformes des retraites qui ne cessent de réduire les droits des fonctionnaires et des salariés du privé. On s’est aussi battu contre les réformes de l’enseignement supérieur, contre le CPE (contrat de première embauche) réservé aux moins de 26 ans et aussi contre « la loi travail » qui a précédé le mouvement des gilets jaunes, l’un et l’autre violemment réprimés. Je crois que d’autres mobilisations nous attendent… et j’y serai à vos côtés bien sûr !
Dans mes souvenirs, me revient aussi des moments culturels comme le ciné-club de Sud-Éducation parrainé par Costa Gavras. C’était un ciné-club dédié au travail où nous passions un film avec un invité souvent le réalisateur. On a pu voir film de fiction et documentaires sur la souffrance au travail, le chômage et la solidarité avec les immigrés.
En 2018, pour la commémoration de l’abolition de l’esclavage, Barbara Grubo de la CGT m’a amicalement associée à l’organisation des manifestations qui ont ponctué cette journée. Nous avons pu voir un documentaire sur la répression d’une manifestation lors d’une grève de travailleurs du bâtiment qui a fait des dizaines de morts en 1967 à la Guadeloupe. Ce massacre est resté ignoré pendant des décennies en métropole. Les coupables n’ont jamais été poursuivis.
Parlons de choses plus gaies. Vous vous souvenez du Cri du Lézard (sous entendu les Zarts et métiers) ? On doit la qualité de ses articles et leur humour à Sébastien Cancel qui a malheureusement quitté le Cnam. Je salue sa rigueur morale, son altruisme, sa solidarité aux plus faibles. J’aurais tant aimé qu’il soit là aujourd’hui. Il y a aussi le blog cnamien de Sud Education créé par Martin Giovannangeli il y a près de 20 ans. C’est un super outil toujours actif où le sérieux le dispute à l’humour pour informer les personnels. Il a permis la diffusion de rapports d’inspection ou d’audit censés être confidentiels. Vous vous souvenez peut-être du rapport Catéis. Terrible bilan des effets sur la santé des personnels de la réorganisation du conservatoire dite « réforme 20 20 ». Rendons hommage à l’esprit d’indépendance et au refus de toute soumission de Martin lui aussi parti à la retraite mais dans ses terres corses. Ce que je retiens de tout cela ? J’ai rencontré dans le syndicalisme des camarades, parfois des amis avec lesquels je partageais et je partage les mêmes valeurs, la défense des précaires, l’assistance aux collègues en difficulté et la lutte collective. Malheureusement, ces dernières années, elle se fait plus rare au Cnam. Espérons que ce n’est que provisoire.
J’espère ne pas être trop longue…mais je voudrais encore dire un mot sur l’avenir. Au cours de ces années, j’ai constaté que nos forces militantes se reconstituaient à peu près après chaque départ. Pourtant le remplacement d’Elisabeth Héricher partie depuis quelques années maintenant, toujours disponible pour les autres, ne semblait pas gagné. Une pensée aussi pour Mohamed El Gourdou parti à la retraite après une fin de carrière si difficile. Mais Sud a tenu le coup et s’est enrichi de nouveaux adhérents : Nicolas Davion qui a accepté d’être notre tête de liste et notre élu sous le règne d’Olivier Faron qui vouait une détestation particulière à Sud, Aurélie Puybonnieux qui n’a pas ménagé sa peine en acceptant des mandats au CHSCT et au CT. Je salue aussi Camille Paloque-Bergès ainsi qu’Hugo Gerling et Caroline Marié. Il est urgent que des renforts arrivent avant les prochains départs. Je pense à celui de Noëlle Lallemand qui n’a pas son pareil pour intervenir dans les instances même face aux représentants de la direction les plus méprisants. Sans perdre son calme (et son sourire), elle sait si bien revenir à la charge. Parlons aussi de Chantal Monnini, à la voix si émouvante, présente dans les instances depuis des années ainsi que d’Annick Fitoussi, notre guitariste, membre de la commission d’action sociale et de Jérôme Braemer.
Quant à Françoise Carasse que nous avons le plaisir de rencontrer dans les manifestations de soutien aux sans-papiers, quel exemple de constante implication dans cette cause si noble à mes yeux !
Je ne voudrais pas clore le chapitre syndical sans un mot sur le climat de nos réunions. Que mes camarades sachent à quel point j’ai apprécié les échanges courtois, l’écoute et l’absence de lutte pour le pouvoir. Ce n’est pas si fréquent. En intersyndicale, ça a parfois été un peu plus compliqué. En fait, ça dépend des moments et des personnalités des représentants de chaque organisation. Il est temps de conclure.
Je vous souhaite à toutes et à tous de beaux moments pour la suite de votre vie professionnelle et personnelle bien sûr et pour celles et ceux qui sont proches de la retraite une belle fin de parcours. De parcours de lutte aussi !
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